La lagune de Thau (7 500 ha sur près de 20 km de long) se place aux premiers rangs de la biodiversité à l’échelle du bassin Méditerranéen. On y dénombre :
La Crique de l’angle, située à son extrémité Est, sert de refuge aux grands échassiers qui fréquentent les côtes languedociennes (flamants roses…). Vous rencontrerez des oiseaux dont certaines espèces se sont sédentarisées (mouette rieuse, goéland, avocette, aigrette, grèbe huppé, héron cendré) mais aussi le busard des roseaux, le canard Colvert, le Tadorne de Belon. En été, certains oiseaux migrateurs viennent nicher dans les eaux saumâtres (la sterne, le gravelot….). En hiver, des espèces fréquentent l’étang à l’occasion de leur voyage migratoire (le grand cormoran, le bruand des roseaux…).
Le volume des eaux contenues dans la lagune peut être évalué à 260 millions de m3 et avec 35% de ses fonds dépassant les 5,5 m, c’est la plus profonde lagune languedocienne. Le fonctionnement physique du bassin de Thau se traduit par :
Les pêcheurs restent encore nombreux à pratiquer la pêche traditionnelle, qui utilise à la fois les filets fixes (capétchades, trémails …) ou les lignes pour les poissons mais aussi la drague ou la clovissière pour les coquillages. Enfin, certains animaux comme, les oursins, les palourdes, les murex… sont pêchés en plongée en apnée. C’est ainsi que pêcheurs et conchyliculteurs se partagent l’exploitation du milieu.