Dans le cadre d’un programme pluriannuel, Sète agglopôle méditerranée rénove les réseaux d’eaux des 14 communes du territoire. En ce début d’année, elle lance un vaste chantier de modernisation de ceux de l’avenue Victor Hugo à Sète (réalisé préalablement au projet de requalification de l’avenue prochainement mené par la Ville). 2,3 M€ seront investis dans cette opération (demande de subvention a été déposée auprès de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse).

Les travaux débutent ce lundi 4 mars pour une durée de 4 mois. Ils s’étendront sur les 500 mètres de l’avenue, du pont de la Gare au pont de Pierre. La première phase du chantier commencera début mars depuis le quai Louis Pasteur. La seconde, depuis le quai Vauban dès début avril. Les travaux avanceront progressivement de part et d’autre de l’avenue pour se rejoindre et se terminer au centre de la voie.

Les réseaux vieux de 150 ans seront renouvelés. Le réseau d’eau potable sera rénové. De nouveaux réseaux dédiés aux eaux usées et aux eaux pluviales seront également créés. L’un des principaux enjeux de la mise en séparatif des réseaux d’eaux usées et pluviales est de prévenir les déversements d’eaux usées non traitées dans le milieu naturel en cas de fortes précipitations.

Pour permettre l’exécution du chantier, le stationnement sera supprimé sur l’avenue au fur et à mesure de l’avancée des travaux. Le parking Victor Hugo et les entrées privatives des riverains demeureront accessibles. La circulation sera maintenue à double sens, sur la moitié de la voie qui ne sera pas impactée par les travaux. Une signalisation provisoire sera mise en place pour faciliter le déplacement des usagers.

Afin de préserver les platanes pendant les travaux, l’Agglopôle va employer une technique de terrassement dite douce, par aspiration, pour ne pas endommager le système racinaire des arbres.

Dans le cadre du projet de requalification de la voirie porté par la Ville, les sols des trottoirs seront désimperméabilisés grâce à la pose d’un revêtement drainant. L’objectif est de permettre aux eaux de pluie de s’infiltrer dans le sol pour recharger les nappes phréatiques.