Ce mardi 13 février à Frontignan, une grue et des plongeurs étaient à l’œuvre pour extraire des épaves de bateaux et des macro-déchets sous-marins au niveau du ponton de la Bordelaise, site de plongée emblématique de notre territoire inclus dans le périmètre Natura 2000 de la lagune de Thau, désormais considérée Aire Marine Protégée.
Ce projet écologique pilote en France de restauration et de dépollution, visant à retirer une quinzaine d’épaves, a démarré vendredi dernier et s’achèvera au plus tard à la fin du mois (en fonction de la météo). Mené par Sète agglopôle méditerranée et le Syndicat mixte du bassin de Thau, appuyés par le bureau d’études Biotope, celui-ci bénéficie du soutien financier de l’Office Français de la Biodiversité, dans le cadre du projet Life MarHa sur la protection des habitats marins et lagunaires français, ainsi que de l’Etat.
Cette opération novatrice se distingue par son approche expérimentale. Elle repose sur la conception et l’application d’une grille d’analyse d’aide à la décision permettant d’évaluer la plus ou moins-value environnementale au retrait des épaves en fonction de la sensibilité du site. Ce document pionnier pourrait être traduit en guide national pour la gestion intégrée des bateaux de plaisance hors d’usage en aires marines protégées.
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